Publié le 08/03/2023 , La rep du centre
Échanger avec un représentant de la police et lui poser toutes les questions qui peuvent trotter dans la tête d’un enfant ou d’un adolescent ! C’est ce qu’on pu faire des jeunes, mercredi.
Une cinquantaine de jeunes de l’Association des jeunes du Laos et leurs amis (Ajla) ont eu le privilège, mercredi dernier, de pouvoir échanger avec un policier. De lui poser toutes sortes de questions.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont totalement laissé libre cours à leur curiosité. Face au délégué cohésion police-population, Gilles Quéré, les participants, qui étaient réunis à l’occasion à l’espace social Marie-Claire-Le Roy, ont exposé, sans filtre, leurs interrogations sur le sens de la loi, les droits et obligations du citoyen et les missions de la police, entre autres.
« Pénalement responsable à 7 ans »
L’un d’entre eux n’a ainsi pas manqué de poser la question que beaucoup de jeunes de son âge se posent certainement, à savoir si un ado peut aller en prison et, si oui, à partir de quel âge. « On peut se retrouver en prison à 13 ans » !
La réponse du représentant de la police a plongé la salle dans un profond silence : « Un enfant est pénalement responsable à partir de l’âge de raison, qui a été fixé à 7 ans […] On peut se retrouver en prison à 13 ans dans des structures adaptées. Si les parents n’arrivent pas à éduquer correctement leurs enfants et ne semblent pas détenir une autorité suffisante, le juge peut décider de les soustraire à leur famille et les confier à des parents d’accueil » !
Répondant à une autre question sur l’usage des réseaux sociaux, Gilles Quéré a précisé que l’âge d’accès à ces plateformes varie entre 13 et 16 ans, « mais cette règle n’est pas toujours respectée. Ce qui peut s’avérer très dangereux dans la mesure où les données personnelles des jeunes utilisateurs peuvent se retrouver entre les mains de gens malintentionnées avec tous les risques que cela comporte ».