Depuis octobre dernier, des patients se rendent dans les locaux de l’Ajla à l’Argonne pour des séances de sport adapté et encadrées par l’Ufolep.
Par Nicolas Da Cunha Publié le 28 mars 2025 à 15h30
Allongées sur deux tapis de sol, Émeline décrit à Zahra, les gestes pour assouplir les articulations, entretenir son corps, renforcer les abdominaux. La première, salariée de l’Ufolep, enseigne des séances d’activités physiques adaptées ; la seconde souffre de sclérose en plaques. Le sport sur ordonnance lui a été souscrit. Et le destin les a réunies dans les locaux de l’association de l’Ajla à l’Argonne, désormais labellisée maison sport-santé.
Deux séances par semaine
“Je fais du stretching, du tennis de table, du tir à l’arc. Ces activités me font du bien”, reconnaît Zahra.
“Nous encadrons des personnes souffrant d’arthrose, d’autres en réhabilitation cardiaque…, détaille Émeline. On peut également venir nous voir sans prescription médicale. En fonction du bilan de santé, on les conseille. Cela coûte 50 euros pour trois mois.”
Six mois, déjà, que l’espace social Marie-Claire Leroy ressemble à un terrain de sport. Deux créneaux par semaine, le lundi et vendredi, sont consacrés aux activités physiques sur ordonnance.
“Une dizaine de personnes sont déjà venues”, estime Foued Benhalla, président de l’association. “On est une maison pour tout le monde. Et on met en œuvre les politiques publiques”, synthétise David Prage, responsable de la structure.
“Ouverture du quartier”
“L’Ajla est un relais pour accompagner les personnes qui en ont besoin. Cette initiative permet, aussi, de valoriser le quartier de l’Argonne, de faire venir des gens de l’extérieur ” renchérit Foued Benhalla
Ce sera le cas, également, le jeudi 10 avril. Il sera possible entre 14 h 30 et 16 h 30 de se rendre à l’espace social Marie-Claire Leroy pour établir, sur inscription, un bilan de santé. L’endurance, la force, la résistance physique seront testées. Une première étape vers du sport sur ordonnance.