Malgré les vacances, une vingtaine de jeunes âgés entre 11 et 17 ans étaient de la partie.

Une action de sensibilisation a été initiée par l’Association des jeunes du Laos et leurs amis (AJLA) au sujet des dangers du numérique.

Quels sont les pièges à éviter quand on utilise les réseaux sociaux en particulier et Internet en général ? Comment réagir quand on est harcelé sur le Web ? Quels sont les dangers qui guettent les jeunes internautes ?

C’est à ces questions et à d’autres encore que le major Jean-Bernard Mignonneaud a essayé de répondre à l’occasion de l’action de sensibilisation organisée, vendredi dernier, à l’espace Marie-Claire-Le-Roy, à l’initiative de l’AJLA.

Devant une vingtaine de jeunes âgés entre 11 et 17 ans, le fonctionnaire de police a expliqué méthodiquement comment un usage banal d’Internet peut se transformer en un véritable cauchemar pour les plus jeunes.

« L’envoi d’une photo peut, par exemple, avoir de graves conséquences. Et pour cause, une fois envoyée, celle-ci ne nous appartient plus, c’est le ou les destinataires qui en ont le contrôle, ils peuvent ainsi nous nuire de façon intentionnelle ou involontaire », a-t-il illustré.

Attention au « happy slapping » et au « sexting » !

Évoquant le cyber harcèlement, le représentant de la police s’est étalé sur certaines pratiques qui ont fait leur apparition avec l’avènement d’Internet, comme le « happy slapping », qui consiste à filmer l’agression physique d’une personne, et le « sexting », qui résulte de l’envoi de messages, de photos ou de vidéos à caractère sexuel.

« Il était important pour nous d’organiser cette action de sensibilisation car nous voyons tous les jours que nos jeunes ne font pas attention à ce qu’ils font sur les réseaux sociaux. Ils ne pensent pas non plus aux conséquences que de telles pratiques peuvent avoir sur leur vie privée », insiste Yassine Achboun, responsable d’animation au sein de l’AJLA.