Un projet innovant sera prochainement lancé. Il s’agit de l’Opér’Argonne qui vise à rendre accessible ce type de musique aux habitants du quartier.
Une aventure culturelle captivante et innovante en perspective ! L’Opér’Argonne, qui sera prochainement lancé et s’étendra sur toute l’année scolaire, vise à rendre accessible l’opéra aux habitants du quartier.
Une cinquante d’adhérents de l’Association des jeunes du Laos et leurs amis (Ajla) et de l’Union pétanque argonnaise (UPA) prendront part à cet événement, qui sera dirigé par Clément Joubert, chef d’orchestre connu et reconnu.
Le projet, détaillé le 9 octobre à l’espace social Marie-Claire-Le-Roy, a fait rêver l’assistance. La présentation interactive a réussi à embarquer petits et grands dans un monde musical, en formant un orchestre constitué de groupes représentant chacun une section musicale : les trompettes, les bois, les cordes, les percussions et les cuivres.
Le coup d’envoi du projet sera donné le 24 octobre par une présentation de l’opéra Carmen . S’ensuivront, de novembre à janvier, des rencontres entre les participants et des professionnels du secteur tels que la costumière Paula Dartigues, le scénographe Ludovic Meunier et le metteur en scène Quentin Delépine.
Des sessions de découverte des métiers de la culture seront ensuite organisées en direction des jeunes, entre janvier et mars. Alors qu’en février, un stage d’une semaine réunira parents et enfants pour créer une œuvre singulière. Une visite du Zénith d’Orléans et une rencontre avec les solistes seront également au programme.
Le meilleur sera pour la fin avec la mise en place d’un spectacle musical inspiré de l’œuvre Carmen , qui sera présenté, lors d’une répétition générale, au Zénith d’Orléans et joué en mars, devant quelque 3.000 spectateurs.
Soutenu par la Cité éducative, Orléans Métropole, la préfecture, la direction régionale des Affaires culturelles ainsi que la direction régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (Dreets), l’Opér’Argonne est « une véritable opportunité d’émancipation culturelle et sociale », insiste Hocine Hadjab, chef de pôle adjoint cohésion sociale à la DREETS.
Pour Yassine Achboun, responsable d’animation à l’Ajla, « des projets innovants de ce genre, portant qui plus est sur des thèmes méconnus du public que nous accompagnons, favorisent l’égalité et renforcent le sentiment d’appartenance à la République ».